vendredi 20 avril 2018

La sécurité routière et les médecins généralistes



La sécurité routière une un sujet qui fait couler beaucoup d’encre, parce qu’il fait couleur beaucoup de sang ; c’est évident !
C’est l’excès de vitesse qui est le premier accusé dans  la majorité des cas d’accident mortel.  La deuxième place est sûrement détenue par les mauvaises habitudes des conducteurs (conduite en état d’ivresse, téléphone au volant, non-respect des panneaux de signalisation, etc. Mais, il y a un facteur important qui ne peut être négligé, mais qu’on oublie plus ou moins volontairement : c’est l’état de fatigue du conducteur qui entraîne généralement sa somnolence au volant. Le poids de l’âge est littéralement très lourd qui doit être pris en compte par le conducteur lui-même, s’il en compte sur ses épaules plus de 70 ans !
Pour tout le monde, il n’y a pas de moyen précis pour mesurer la fatigue comme la mesure de la température : un climat froid pour les habitants de l’Équateur  ferait transpirer de chaleur les gens qui vivent dans les cercles polaires. Or, il y a un moyen de mesurer la température au moyen d’un thermomètre.
Ce n’est pas pour s’éloigner du sujet de l’article, mais cet exemple est fait pour vous faire savoir que la fatigue n’a pas de grandeur mesurable comme la température. Il y a donc des gens (des conducteurs en l’occurrence) qui ne sentent pas la fatigue les gagner, quand bien même ils savent  qu’ils manquent de sommeil ou qu’ils ont trop travaillé.
Et c’est là que les médecins généralistes devraient entrer en scène. Pour faciliter, voici le résultat d’un sondage effectué chez quelques-uns de ces professionnels de la santé. Ils  peuvent, en effet, « mesurer » l’état de « fatigue » de quelqu’un et affirmer s’il est en état de conduire ou non.
-          77% disent qu’ils ont un rôle important contre les accidents de la circulation.
-          42% pensent être responsables des accidents de la circulation causés par leurs patients qui n’ont pas été bien soignés
-          71% sentent qu’ils n’ont pas le droit de dire à leurs clients d’arrêter de conduire
dDonc, les médecins ont un rôle important dans la sécurité routière, dans la mesure où ils savent exactement, quand le conducteur n'est plus en mesure de conduire. 
SSachez qu'en matière d'écologie : on parle d'une association BMW, ENGIE et une nouvelle essence à 34%d'éthanol. On en a parlé dans notre dernier article.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire