jeudi 1 mars 2018

PSA et Hexagon : Le projet de voiture électrique avec Québec est annulé par ce dernier


Le Groupe PSA et Hexagon avaient formé un projet de fabrication de composants pour les voitures électriques au Québec. Ce projet était formé avec la collaboration de deux partenaires canadiens.
En ce qui concerne la voiture électrique, les constructeurs ont fort à faire vers le développement de ce type de véhicules du futur. Ces constructeurs sont en effet les plus concernés par ce projet. Ils doivent donc être plus actifs en apportant leurs propres conceptions, leurs propres matériels et non pas être de simples  assembleurs.
C’est le Premier ministre québécois, M. Philippe Couillard  qui a annoncé  le 7 février 2018 la rupture de partenariat de PSA, Hexagon avec Arion Technologies Automobiles. Le Premier ministre a déclaré que ce projet de partenariat formé en mars 2016 n’était pas rentable et c’est la raison de cette rupture ou annulation de partenariat.
Ce projet de développement de la voiture électrique par la coopération PSA et Hexagon avec des sociétés canadiennes a été formé en 2016. Son but est de fabriquer des composants de voitures électriques comme les moteurs. La partie canadienne va engager la somme de 16 000 000 €,  dont 6 millions d’euros en prêt et 10 millions d’euros en capitale. La part de PSA consistait en apport de son expertise pour l’intégration de ces composants dans la voiture électrique. Après, PSA s’occuperait de sa commercialisation mondiale et le projet a beaucoup ravi le Premier ministre, M. Philippe Couillard au début. Il pensait que cela créerait des emplois supplémentaires dans le pays, concernant surtout la voiture électrique qui n’est qu’au début de son avènement.
Mais voilà que deux ans après, c’est tout à fait le contraire, il trouve que le projet n’est pas rentable et il est préférable de l’annuler. Il a pourtant fait comme objectif de mettre 100 000 voitures électriques en circulation sur les rues de sa province en 2020. Or on n’en trouve que 24 000 actuellement.
Mais avec l’annulation de ce projet, un autre problème se pointe aussi : il s’agit de la dépense occasionnée par l’étude de faisabilité et qui a coûté la bagatelle de 14 millions de dollars aux contribuables. Pour calmer ces derniers, le ministre de l’Économie a affirmé qu’il est plus rentable d’arrêter le projet au lieu de subir une énorme perte qui dépasserait largement les 14 millions de dollars déjà investi dans l’étude de faisabilité.
N'oubliez pas de suivre nos articles dans ce blog, le dernier parle de la victoire des opposants à la piétonisation des voies sur les berges rive droite de la Seine.

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