lundi 23 octobre 2017

Epaves roulantes : une autre affaire en Val de Marne


Après les scandales touchant bon nombre de constructeurs comme le dieselgate, ou les airbags de Takata…nous voici confronté avec une affaire d’un autre genre. Il s’agit d’une affaire qui touche cette fois des experts automobile et des garagistes.
En gros elle consiste à remettre en circulation des voitures qui ne sont plus en état de l’être.
La première affaire de ce genre remonte à deux ans plus tôt. C’est-à-dire en 2015. Trois experts ont fait usage de faux qui leurs permit de « remettre sur les routes » cinq mille véhicules qu’on appelle des « épaves roulantes ». Les trois experts sont encore en examen actuellement mais, les propriétaires escroqués de ces voitures-épaves sont traumatisés d’avoir échappé bel à un grave danger qui les menaçait chaque fois qu’ils sont à l’intérieur de leurs voiture.
Pour cette première affaire en 2015, le ministère de l’intérieur était obligé de rappelé 5000 voitures soupçonnées d’être des épaves roulantes qui étaient en circulation. Mais il s’est avéré seul, 1100 l’étaient vraiment, 1600 étaient interdites de circuler car leurs propriétaires n’avaient pas répondus au rappel.
La seconde affaire d’épaves roulantes surgit l’année dernière, avec le cas d’un jeune de 22 ans. Il était mort en Essone à cause d’une épave roulante Clio, mis en circulation par un expert de la région parisienne. Ce dernier a écopé de quatre ans de prison : deux ans fermes et deux ans en sursis.
Ensuite la version épaves roulantes 2017 concerne cette fois un expert automobile de Val de Marne. Pour le moment, il est soupçonné d’avoir mis en circulation un millier de voitures épaves. Un chiffre plus précis donne 1024 voitures épaves à qui il a donné la permission de circuler sans prendre la peine de vérifier qu’elles sont vraiment en état de rouler sans aucun danger.
En fait ces affaires sont une complicité entre des garagistes avec les experts chargé de les vérifier. Ces réparations sont dangereuses pour les clients qui achètent les voitures ainsi réparées comme le cas du jeune homme d’Essonne qui a perdu la vie. Ce qui a conduit le tribunal à condamner cette affaire de « homicide volontaire ».

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